Bien que j'aie trouvé l'histoire fort niaise, j'ai adoré les images qu'elle a su me faire parvenir!
Alors que l'imagination débordante de Jean-Claude Mourlevat m'avait agacée dans La ballade de Cornebique, elle m'a permis, dans La rivière à l'envers, d'adhérer complètement au roman! Je me suis demandé où l'auteur avait pu aller chercher toutes ses idées... Elles m'ont toutes plus surprise les unes que les autres et je les ai toutes trouvées excellentes! Je ne sais pas si c'est lui qui a inventé le concept de "la forêt de l'oubli" ou s'il était déjà présent dans d'autres romans auparavant mais je l'ai adoré... Drôle de sensation en lisant la traversée de cette forêt... J'ai bien peur que, comme les enfants aux quels cette histoire est destinée, j'y croyais moi aussi! C'est le moment de l'histoire que j'ai préféré avec bien sûr le passages des parfumeurs... Ou plus précisément la manière qu'ils ont de réveiller les êtres qu'ils retrouvent profondément endormis à cause de l'odeur des fleurs! Passer des jours, des mois voire des années à leur lire des histoires pour trouver les "mots qui réveillent" était, je pense, la plus belle des façons de réveiller ses personnages!
Bref, je suis contente d'avoir lu ce roman après les deux autres car il a été, pour moi, beaucoup plus marquant et je n'ai pas eu l'occasion d'être "déçue" de cet auteur.

Ouf... on termine cet auteur sur une note positive ! J'en suis ravie...
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